La première vidéo présente Dorothy Lucks, secrétaire de l’organisation internationale de coopération en évaluation (IOCE). Directrice exécutive de SDF Global, elle travaille à tire de conseillère auprès des Nations-Unies, de la Banque asiatique de développement, de la Banque mondiale et d'autres organisations multilatérales. Elle exerce son expertise dans les domaines du développement exécutif, de l’éducation aux adultes, de la gestion de projets et d’intervenants, de l’innovation économique, de projets communautaires, de la protection de l’environnement et de la réduction de la pauvreté.
Dans la vidéo, Mme Lucks met l’accent sur la nécessité de disposer de données systématiques et crédibles en évaluation et sur l’importance d’intégrer l’évaluation à toutes les étapes du cycle d’évaluation. Elle appelle à renforcer les pratiques d’évaluation par la recherche sociale et l’impact social. Elle évoque une évaluation à laquelle elle a participé qui a eu l’effet inattendu de renforcer l’auto-détermination des populations indigènes. L’Année internationale de l’évaluation offre l’occasion de mieux comprendre la valeur ajoutée des évaluations de la performance.
La deuxième vidéo montre Michael Bamberger, membre du Comité consultatif d’évaluation du Bureau d’évaluation de PNUD et ancien spécialiste en mesure et évaluation à la Banque mondiale. Depuis sa retraite, après 22 ans à la Banque mondiale, Michael a travaillé comme consultant auprès d’un grand nombre d’agences de développement bilatérales et multilatérales, a largement publié sur la question de l’évaluation du développement et a siégé sur plusieurs comités éditoriaux de revues d’évaluation.
Dans la vidéo, M. Bamberger discute du décalage qui existe entre la façon dont, selon les évaluateurs, les communautés perçoivent les programmes de développement et les ressources et les perceptions des communautés elles-mêmes. Il a retenu une leçon essentielle lorsqu’il a séjourné au sein de communautés pour mener des « évaluations réalistes » qui intégraient des résultats imprévus du programme évalué (au lieu de se concentrer uniquement sur l’atteinte des objectifs) Au cours des prochaines années, M. Bamberger voit un besoin grandissant pour des évaluations plus participatives et axées sur l’équité, en particulier pour faire entendre les voix des groupes les plus vulnérables. Finalement, il souligne la nécessité d’intégrer des perspectives complexes à l’autoévaluation qui vont au-delà du modèle pré-test/post-test généralement utilisé.
N’hésitez pas à ajouter votre voix à celle de la campagne en écrivant à Jérôme Gandin à jgandin@universalia.com. Si vous désirez participer à l’initiative d’EvalPartners pour la promotion d’un environnement favorisant l’évaluation conformément au Programme mondial d’évaluation, veuillez écrire à Asela Kalugampitiya à aselakalugampitiya@yahoo.ie.