La première vidéo met en vedette Ian Davies, ancien conseiller du président du Conseil du Trésor du Canada et ancien président de la Société européenne d’évaluation. Ian travaille aux plus hauts échelons des gouvernements et des organisations internationales. Il a conseillé et encadré avec succès des parlementaires, des ministres, des commissaires, des conseils d’administration et des directeurs d’institutions nationales et multinationales sur des questions de gouvernance, de leadership, de réforme, de rédaction et de mise en œuvre de politiques et de reddition de comptes. Professeur, chercheur et auteur, il est également fréquemment invité à titre de conférencier à des événements professionnels.
Dans la vidéo, M. Davies examine la capacité de l'évaluation à exercer une fonction d’apprentissage plutôt qu’une fonction redditionnelle. Finalement, l’évaluation devrait assumer un rôle d’« intérêt public » en mettant l’accent sur les mesures à adopter pour apprendre des erreurs et des succès passés. Les priorités futures du programme de l’évaluation à l’échelle mondiale devraient inclure des réflexions sur les implications politiques mondiales du changement climatique (dont, la réponse internationale sur la question des réfugiés climatiques).
La deuxième vidéo présente Ian Hopwood, ancien représentant du bureau de l’UNICEF à Dakar et ancien président du l’Association sénégalaise d’évaluation (SenEval). Il a travaillé dans le domaine du développement pendant plus de 40 ans pour l’UNICEF, au siège social et en mission en Afrique, en Asie et dans les États arabes du golfe Persique.
Dans le vidéo, M. Hopwood explique comment créer un sentiment d’appropriation national autour des processus d’évaluation. Les conclusions d’évaluations seraient plus pertinentes si les évaluations faisaient appel à des experts locaux. M. Hopwood préconise deu changements au sein de la communauté mondiale de l’évaluation : 1) une coordination plus concertée au niveau mondial (par l’adoption de mandats d’évaluation mondiaux plus systématiques au niveau national); et 2) des approches et des méthodes d’évaluation qui tiennent compte des contextes dans lesquels les initiatives de développement ont lieu. Il pense que le programme mondial de l’évaluation devrait s’articuler davantage autour de l’équité et que l’évaluateur devrait avoir pour rôle de donner une voix tous.
N’hésitez pas à ajouter votre voix à celle de la campagne en écrivant à Jérôme Gandin à jgandin@universalia.com. Si vous désirez participer à l’initiative d’EvalPartners pour la promotion d’un environnement favorisant l’évaluation conformément au Programme mondial d’évaluation, veuillez écrire à Asela Kalugampitiya à aselakalugampitiya@yahoo.ie.