Au cours du déjeuner-causerie de cette semaine, notre collègue Anette Wenderoth a confié à l’équipe d’Universalia quelques messages clés sur les théories du changement (TdC) dans les évaluations.
Dans quel type d’évaluation peut-on se servir d’une TdC ? À quelle étape du processus d’évaluation s’en sert-on ? Quelles sont les questions à se poser au moment de la rédaction ou de la révision d’une TdC ?
Six enseignements à garder à l’esprit pour maîtriser une théorie du changement en évaluation :
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Les évaluations qui reposent sur une TdC inadéquate peuvent ne pas s’intéresser aux bons éléments : une évaluation qui repose sur une TdC inadéquate peut ne recueillir que des données indiquant si un changement s’est produit dans les connaissances et conclure que le programme est sur la bonne voie. Elle ne permettra pas d’expliquer (plus tard) pourquoi le comportement envisagé ne s’est pas produit.
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Une théorie du changement est « bonne » si elle est utile : il existe de nombreuses façons de concevoir une théorie du changement, et aucune d’entre elles ne peut toujours être bonne ou meilleure que les autres. Si elle fonctionne pour vous et le client, il s’agit d’une « bonne » TdC !
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Visez une TdC « satisfaisante » : elle ne sera jamais parfaite ni ne pourra couvrir toutes les hypothèses ou tous les liens qui peuvent être établis. Et cela n’est pas nécessaire !
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Adoptez une vue d’ensemble : faire participer le client à la conception de la TdC est une bonne idée, mais il peut finir par demander d’inclure trop de détails. Écoutez et acceptez ce qui est important, mais restez ferme lorsque la TdC risque de devenir inutilement compliquée.
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Complétez des cadres de résultats existants : si un programme ou un projet dispose d’un cadre de résultats, reprenez-en les idées principales et la logique interne, mais allez plus, en indiquant, par exemple, les lacunes logiques du cadre ou en clarifiant les relations complexes ou les boucles entre certains éléments.
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Utilisez des TdC « enchâssées » pour témoigner de la complexité d’une évaluation : plutôt que d’intégrer une multitude de détails dans une seule théorie du changement, pensez à vous servir d’une théorie maîtresse dans laquelle « s’enchâssent » des TdC plus précises qui peuvent être développées séparément.